Réseaux, communication et goûts musicaux des 15-25 ans. Une recherche collaborative
Entre septembre 2013 et Juin 2014, a été réalisée une recherche collaborative par questionnaire sur les préférences musicales, la communication et les relations sociales des 15-25 ans de l’académie de Toulouse. Cette enquête a été conduite conjointement par :
- un groupe de chercheurs du Laboratoire d’Excellence « Structurations des Mondes Sociaux » (LabEx SMS)
- 38 professeurs de sciences économiques et sociales de 24 lycées de l’académie (15 dans l’aire urbaine de Toulouse, 9 dans d’autres villes) et leurs élèves de seconde et de première (1346 élèves).
Le questionnaire a été élaboré conjointement entre septembre et décembre 2013, passé par les élèves en janvier et février 2014. Les élèves ont collecté 2117 questionnaires utilisables. Les données ont été saisies en ligne par les élèves enquêteurs en classe, avec l’aide des professeurs, sur un utilitaire mis au point par Jean-Pierre Malrieu. Les analyses ont commencé en mars 2014. Un stage organisé par l’Association des Professeurs de Sciences Economiques et Sociales (APSES) a réuni les chercheurs et les professeurs les 20 et 21 mars 2014. Des thèmes d’analyse ont été dégagés, des séquences pédagogiques mobilisant les données de l’enquête ont été conçues et ensuite mises en œuvre dans les classes. Les chercheurs ont continué à analyser les données et présenteront des premiers résultats lors d’un colloque européen sur les réseaux sociaux à Barcelone en juillet 2014.
Le groupe de chercheurs de SMS comprend :
- Martine Azam ;
- Marianne Blanchard ;
- Johann Chaulet ;
- Caroline Datchary ;
- Julien Figeac ;
- Michel Grossetti ;
- Laurent Laffont ;
- Benoît
- Tudoux.
Les 38 professeurs de sciences économiques et sociales enseignent dans 24 lycées de l’Académie de Toulouse. Le groupe est animé par Jean-Pierre Malrieu et Roxanne Saur.
| Prénom | Nom | Lycée |
| Nathalie | LACAM | La Découverte – Decazeville |
| Guilhem | TRAUB | Bellevue – Albi |
| Catherine | VILLALBA | Bellevue – Toulouse |
| Elodie | BALARA | Bourdelle – Montauban |
| Baptiste | RAFFIN | Clémence Royer – Fonsorbes |
| Matthieu | MILHORAT | Déodat de Séverac – Toulouse |
| Malika | MOUREY | Fermat – Toulouse |
| Marie | CESTAC | François Mitterand – Moissac |
| Amélie | GOY GUIBERT | Jean Baylet – Valence d’Agen |
| Mélanie | MOUICI | Jean Pierre Vernant – Pins Justaret |
| Grégory | BLANC | Jean-Pierre Vernant – Pin Justaret |
| Nathalie | RIGOUSTE | Jules Michelet – Montauban |
| Boris | MAYRAN | Lapérouse – Albi |
| Jean Pierre | MALRIEU | Marcelin Berthelot – Toulouse |
| Etienne | RAKOTOSON | Marcelin Berthelot – Toulouse |
| Thibault | SOUBIELLE | Marcelin Berthelot – Toulouse |
| Anne-Marie | DUMAS | Pierre d’Aragon – Muret |
| Cynthia | PATRU | Pierre d’Aragon – Muret |
| Cloé | CALVET | Pierre-Paul Riquet – Saint Orens de Gameville |
| Léa | BLOMME | Pierre-Paul Riquet – Saint Orens de Gameville |
| Florian | CLAUDE | Pierre-Paul Riquet – Saint Orens de Gameville |
| Cédric | VALENA | Pierre-Paul Riquet – Saint Orens de Gameville |
| Odile | ARAGON | Rive gauche – Toulouse |
| Anne-Gaelle | ROUSSEAU | Rive gauche – Toulouse |
| Michèle | SAN MARTIN | Saint-Etienne – Cahors |
| Charlotte | FARGE | St Exupéry- Blagnac |
| Sylvie | THURIES | St Exupéry – Blagnac |
| Claire | CESAR | St Sernin – Toulouse |
| Lina | LLASERA LAGUERRI | St Sernin – Toulouse |
| Cécile | DECONS | Victor Hugo – Colomiers |
| Aurélie | TELLIER | Victor Hugo – Colomiers |
| Cécilia | THIBAULT | Victor Hugo – Gaillac |
| Hugo | COURTEL | Toulouse-Lautrec – Toulouse |
| Audrey | HAMONEAU | Toulouse-Lautrec – Toulouse |
| Roxane | SAUR | Toulouse-Lautrec – Toulouse |
| Laurence | MILLIAT | Savignac – Villefranche de Rouergue |
Origine de l’expérience et objectifs
Ce projet est né d’une discussion amorcée à l’époque de l’introduction du thème des réseaux sociaux dans les programmes de SES. A émergé à cette occasion l’idée d’une collaboration entre les chercheurs, les enseignants et les élèves sur ce thème des réseaux. Cette idée a été reprise après la création du Laboratoire d’Excellence « Structurations des Mondes Sociaux » (SMS) dont l’une des opérations empiriques porte sur les rapports entre les réseaux sociaux et l’évolution des moyens et des pratiques de communication. Au cours des discussions entre les enseignants et les chercheurs il est apparu intéressant d’introduire un questionnement sur les pratiques culturelles puisque ce thème figure au programme de la classe de seconde. La problématique d’ensemble et le questionnaire résultent de ces échanges et articule les trois aspects : réseaux sociaux, pratiques de communication et pratiques culturelles.
L’idée est de mettre les élèves en position de chercheurs et d’enquêteurs, de les faire participer aux principales étapes d’une enquête sociologique : conception, collecte des données, analyse et interprétation.
Objectifs
L’objectif de cette enquête est de mieux comprendre comment s’articulent les réseaux de relations interpersonnelles, les pratiques de communication et les pratiques culturelles des jeunes de 15 à 25 ans. Précisons les termes. Les réseaux de relations personnelles (les « réseaux personnels » au sens de l’analyse des réseaux sociaux) sont des ensembles de liens sociaux concrets entretenus par une même personne, son entourage relationnel. Les pratiques de communication comprennent aussi bien les discussions en face à face que les interactions supportées par diverses formes de téléphonie (mobiles, smartphones, tablettes), les ordinateurs et toutes les applications accessibles sur Internet. Les pratiques culturelles sont saisies ici à travers les goûts en matière de musique, sous l’angle d’« œuvres » enregistrées qui peuvent être vues comme des « consommations culturelles ».
Communication et réseaux de relations interpersonnelles
Que font les réseaux sociaux aux réseaux sociaux ? » Telle pourrait-être résumée de façon un peu caricaturale l’une des questions centrales de ce projet. En effet, l’expression « réseau social » peut selon les contextes désigner soit des ensembles de relations entre des personnes ou des organisations, reconstitués par des chercheurs en sciences sociales, soit des supports de sociabilité comme Facebook, WhatsApp, Snapchat, etc. L’accumulation des études suggère que les caractéristiques des réseaux personnels sont relativement stables dans le temps et dans l’espace. On note simplement que la vie dans les grandes métropoles semble favoriser des relations plus ségrégatives et des réseaux moins denses que ceux que l’on observe dans des environnements ruraux. Les interactions au cours desquelles les relations se créent, se développent, et se transforment, ou se rompent, impliquent des usages plus ou moins larges de dispositifs de communication : courrier postal, téléphones, Internet. On estime en général que l’apparition du téléphone ne s’est pas accompagnée de grandes transformations des réseaux personnels. En revanche, l’apparition des dispositifs électroniques de communication a suscité des questions sur l’évolution des relations et des réseaux.
Certaines questions n’ont toujours de réponse claire :
- Les liens constitués « en ligne » sont-ils différents des liens « ordinaires » analysés jusqu’à présent par les études de réseaux sociaux ?
- L’existence des moyens de communication électronique influe-t-elle sur taille et la structure des réseaux personnels ? Influe-t-elle sur le type de relation (plus de liens entre personnes ayant de fortes similarités sociales par exemple) ? Sur leur répartition dans l’espace ?
- Comment évoluent les inégalités relationnelles (le fait que la taille des réseaux est corrélée avec le niveau d’études), l’homophilie (le fait que les personnes aient tendance à avoir des relations avec des personnes qui leur ressemblent sur le plan de l’âge, du niveau social, du genre) ?
Pratiques culturelles et hiérarchies sociales
Les sciences sociales ont établi depuis longtemps que les goûts en matière artistique et culturelle sont corrélés avec le statut social, notamment le niveau d’études et le type de formation. Longtemps a dominé la thèse d’une hiérarchie de légitimité des genres (en musique par exemple, la chanson populaire est supposée être moins légitime que la musique classique) qui serait corrélée avec la hiérarchie sociale : les personnes de statut social élevé ont des goûts plus légitimes que celles de statut social moins élevé. On trouve cette thèse chez des auteurs comme Pierre Bourdieu, qui retrouvait dans son ouvrage.
La Distinction des thèses naguère développées par des auteurs tels que Thorstein Veblen ou Edmond Goblot. Durant les dernières décennies, d’autres thèses ont été formulées. Selon le sociologue américain Richard Peterson, les personnes de statut social élevé ont des goûts plus variés que les autres (ils sont« omnivores »). Pour Paul DiMaggio, les relations sociales jouent un rôle central dans les choix culturels. Selon Bernard Lahire, les personnes n’ont pas un goût homogène mais des dispositions variées, parfois contradictoires, même si les goûts légitimes sont plus fréquents chez les personnes de statut social élevé. Selon Hervé Glévarec, les données des enquêtes disponibles sur les goûts en matière de musique montrent que, même chez les personnes de statut social élevé, la diversité des goûts est faible, et que les goûts pour les genres les plus légitimes, s’ils restent plus fréquents que pour les autres catégories sociales, sont minoritaires et en régression dans les générations actuelles.
Une des hypothèses de travail des spécialistes des pratiques culturelles est que la hiérarchie des genres s’est atténuée fortement, ou même à disparu, mais qu’il existe une hiérarchie des œuvres et des artistes au sein des différents genres, et que cette hiérarchie-là s’est renforcée. Elle serait d’ailleurs une hiérarchie de l’expertise plutôt qu’une fonction du statut social. Le problème est que l’on dispose de très peu d’enquêtes permettant de descendre au niveau des œuvres. L’un des objectifs de l’enquête est de permettre ce type d’analyse en choisissant les enquêtés parmi les jeunes de 15 à 25 ans, qui sont en général considérés comme la génération pour laquelle ces changements se perçoivent le mieux.
Pratiques culturelles, communication et relations
On sait depuis longtemps que la formation des goûts est influencée par l’entourage familial dans l’enfance, mais également par les groupes de pairs (en particulier à travers les relations interpersonnelles directes) et naturellement par les médias. Il y a toutefois peu d’études sur la façon dont ces différents types d’influence se combinent, notamment dans le contexte actuel de sophistication des moyens de communication et d’imbrication entre ces moyens et les relations interpersonnelles, à travers tous les dispositifs de sociabilité et de partage de contenus en ligne. Cette enquête permettra de mieux comprendre les liens entre les choix culturels, les relations personnelles et les moyens de communication.
Pourquoi les 15-25 ans ?
Nous avons choisi cette tranche d’âge car elle nous semble représenter les formes les plus actuelles de l’imbrication entre les relations personnelles, hors ligne et en ligne, les moyens de communication et des consommations culturelles intensives.
L’enquête et les données
1346 lycéens de seconde et de première ont participé à l’enquête. 78% sont dans des lycées de l’agglomération de Toulouse, 22% dans d’autres villes. 65% sont des filles. Chaque élève devait passer des questionnaires (3 si possible) auprès de personnes de 15 à 25 ans, en essayant de varier les âges et en recherchant des enquêtés en dehors de sa classe. Les enquêtés devaient citer des morceaux de musique (4 au maximum) qu’ils avaient appréciés dans la période récente1. Si le morceau leur avait été conseillé par une personne de leur connaissance ou si eux-mêmes l’avaient conseillé à quelqu’un, l’enquêteur notait le prénom de la personne (au maximum 8, en réalité très rarement plus de 4 – 3% des enquêtés ont dépassé ce chiffre –). L’enquêteur montrait ensuite la liste de noms et demandait s’il manquait des personnes proches. Il en ajoutait alors jusqu’à atteindre un maximum de 8. Ensuite, il demandait à l’enquêté de citer des personnes éventuellement rencontrées en ligne et non déjà présentes dans la liste (2 au maximum).
Au total les données concernent 2117 enquêtés répondant aux critères (questionnaires suffisamment remplis, non contradiction des réponses) dont 1978 ayant cité au moins une relation (4,1 relations en moyenne dans ce cas). La plupart du temps (97,5% des cas), les enquêteurs ont contacté des personnes qu’ils connaissaient déjà : membres de leur famille (31%) ; copains (52%) ; voisins (6%). Ils ont parfois été présenté à l’enquêté par un membre de leur famille (3%), un copain (2%) ou une autre personne de leurs relations (2%). Dans quelques cas (1,5%), il a fallu deux intermédiaires pour contacter l’enquêté. Enfin dans des cas encore plus rares, les enquêtés ont été rencontrés sur des lieux publics (2%) ou sur Internet (0,5%). Les filles ont eu tendance à contacter plutôt des filles (65%) et les garçons des garçons (67%). C’est la famille qui a permis de contacter le plus facilement des enquêtés plus âgés. Il en va de même pour Internet, mais pour un petit nombre de cas. Les enquêtés sont plutôt jeunes (la médiane est à 17 ans), mais on en trouve suffisamment dans tous les âges de la tranche visée pour réaliser des analyses statistiques. Les enquêtés dont les parents ont un niveau d’études élevé sont plus jeunes que les autres, ce qui signifie probablement que les enquêteurs de milieux plus diplômés ont eu un peu plus tendance à chercher et trouver des enquêtés parmi leurs pairs.
Sans surprise on retrouve une homogamie marquée entre les parents des enquêtés, qu’il s’agisse du niveau d’études ou de la profession. Plus le niveau d’études des parents est élevé, plus les enquêtés de plus de 19 ans font des études et moins ils ont un emploi. Les enquêtés dont les parents ont un niveau d’études élevé ont plus de restrictions d’usage sur les équipements de communication. C’est parmi ceux-là que l’on observe le plus de partage de musique avec les parents et le plus de pratique d’un instrument (40% lorsque les deux parents ont un niveau d’études supérieur à bac + 4, contre 25% pour les autres).
Relations
Les enquêtés ont cité en moyenne un peu plus de 4 relations. Plus de 8000 relations interpersonnelles sont ainsi documentées. Parmi celles-ci des relations familiales (parents, 7%, environ 20% des enquêtés ayant cité au moins un de leurs parents ; frères ou sœurs, 10% ; autres membres de la famille, 7%), des relations amoureuses (7%), des amis proches (52%), des copains ou camarades d’études (16%), des relations d’un autre ordre (1%).
Les premières analyses de ces données relationnelles retrouvent des résultats habituels : homophilies diverses ; résistance des liens les plus forts — familiaux principalement — à l’éloignement géographique ; importance des contextes collectifs dans la genèse des relations. 90% des personnes citées par les enquêtés sont considérées comme proches, il s’agit donc principalement de liens « forts » au sens que les spécialistes des réseaux sociaux donnent à ce terme. 78% des personnes citées par les enquêtés sont « amies » avec eux sur un site de sociabilité en ligne (75% pour Facebook, principal dispositif cité), cette proportion étant d’autant plus élevée que les liens sont forts lorsqu’il s’agit de personnes du même âge. En revanche, un quart seulement des parents cités sont « amis » des enquêtés sur ces dispositifs. 343 des personnes citées (4,4%) ont été rencontrées en ligne. Il s’agit principalement de copains ou de camarades (44%), d’amis proches (34%) et de relations amoureuses (10%).
Musique
1979 enquêtés ont cité au moins un choix en réponse à la demande de « citer quatre (au maximum) morceaux de musique que vous préférez parmi ceux que vous avez écoutés récemment ». Les enquêtés pouvaient citer le titre du morceau, l’artiste et le genre, ou seulement l’artiste ou seulement le genre. Leur façon d’identifier la musique était donc très libre. Les enquêtés ont exprimé en moyenne 2,8 choix, soit 5566 citations de morceaux de musique, artistes ou genres musicaux. Ces musiques ont été découvertes après qu’elles leur aient été recommandées par une personne de leur connaissance dans 35% des cas. Dans 27% des cas, ils les ont découvertes par l’intermédiaire de médias classiques (radio, télévision, presse écrite), dans 8% des cas par des médias spécialisés, 22% dans des réseaux numériques, 3% en concert. Dans 84% des cas, ils disposent d’un enregistrement de la musique concernée. Dans 48% des cas, ils ont conseillé la musique à une personne de leur connaissance.
Plus de 1800 morceaux de musique et plus de 1000 musiciens différents ont été cités. Ils ont été regroupés en 26 genres musicaux. Parmi ceux-ci la musique classique et le jazz, souvent considérés comme les genres les plus « légitimes » ne représentent ensemble que 2,3% des musiques citées. Les genres les plus fréquents sont la Pop, Le Rap, le Rock, et l’Electro, qui, cumulés, représentent près des ¾ des choix. La chanson française n’est citée que dans un peu plus de 3% des cas. Sans surprise, on retrouve parmi les plus citées les morceaux et les artistes figurant en tête des classements des ventes dans la période de l’enquête (Stromae, Pharell Williams, Maître Gims, Avicii, Daft Punk, Eminem, etc.). Cependant la dispersion des choix est très grande : l’artiste le plus cité est présent seulement dans 4% des choix et le total des 50 artistes les plus cités est inférieur à 38%.
En ce qui concerne le lien entre les caractéristiques sociales des enquêtés et leurs goûts en matière de musique, on retrouve quelques tendances connues (par exemple le fait que la musique classique et le jazz sont plus fréquents chez les enquêtés dont les parents sont plus diplômés), mais il s’agit d’une fraction très minime des cas. La « distinction » par la « légitimité » des goûts semble encore exister, mais de façon seulement marginale. En revanche, on observe des corrélations assez nettes entre le niveau d’études des parents et certains genres non « légitimes », le rock et l’électro pour les plus diplômés, le rap, la soul ou la variété internationales pour les moins diplômés. On retrouve aussi des tendances sans grande surprise au niveau des associations entre le sexe des enquêtés et le genre musical : le rap, la techno ou le métal préférés par les garçons, la pop ou la soul recueillant plutôt les suffrages des filles. Le rock au sens générique est également un peu corrélé avec le genre féminin.
Une analyse à poursuivre
Les données recueillies dans cette enquête sont très riches mais demanderont des mois de travail pour être analysées. En effet, un certain nombre de questions avaient été laissées volontairement ouvertes (sans proposition de réponse), ce qui implique un long travail de normalisation et de codage. Il faudra certainement compléter cette enquête par des entretiens et la prolonger sur d’autres tranches d’âge. On peut toutefois considérer dès à présent que cette expérience est un succès. Les professeurs ont effectué un travail impressionnant, la plupart des élèves se sont impliqués avec beaucoup d’enthousiasme et d’efficacité. Les données sont d’une très grande qualité du point de vue des chercheurs.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
mgrossetti (23 juin 2014). Réseaux, communication et goûts musicaux des 15-25 ans. Une recherche collaborative. Questions de recherches. Consulté le 13 novembre 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/137bs
